Le monde a connu une augmentation considérable de la fréquence des catastrophes naturelles au cours des quatre dernières décennies. Les États membres de l'OCI ne font pas exception ; en fait, ils ont même connu une tendance à la hausse relativement plus forte de la fréquence des catastrophes naturelles. De même, le monde, et en particulier la région de l'OCI, a été témoin d'une fréquence considérable de catastrophes d'origine humaine.
Les catastrophes entravent le processus de développement économique et social en détruisant les actifs immobilisés, en endommageant les capacités de production et l'accès aux marchés, en démolissant les infrastructures de transport, de santé, de communication et d'énergie, et en provoquant des décès, des infirmités et des déplacements forcés. Les vulnérabilités socio-économiques antérieures peuvent aggraver l'impact d'une catastrophe naturelle et d'un conflit violent, entraînant une augmentation instantanée de la pauvreté et des privations et rendant le processus de rétablissement plus difficile.
Considérer les risques de catastrophes (tant naturelles que d'origine humaine) comme des obstacles au développement durable nécessite l'inclusion d'une stratégie de gestion des risques de catastrophes en tant que partie intégrante et indispensable de la stratégie globale de développement. Par conséquent, la gestion des catastrophes est considérée comme l'un des domaines de coopération prioritaires de l'OCI et de ses États membres. Dans ce contexte et conformément à la demande de la 38ème session de la Commission islamique pour les affaires économiques, culturelles et sociales (CIECS), qui s'est tenue du 31 mars au 2 avril 2015 à Djeddah, Royaume d'Arabie saoudite, le SESRIC a lancé le Programme de renforcement des capacités de gestion des risques de catastrophe (DRM-CaB).
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