Les "Impacts socio-économiques de la pandémie de COVID-19 dans les pays membres de l'OCI: Voies vers une reprise durable et résiliente » est une version actualisée du rapport précédent du SESRIC intitulé: Impacts socio-économiques de la pandémie de COVID-19 dans les pays membres de l'OCI: Perspectives et défis", qui a été publié en mai 2020.
Ce rapport fournit une analyse complète des impacts socio-économiques de la pandémie de COVID-19 dans les pays membres de l'OCI et met en évidence un ensemble diversifié de réactions politiques et de bonnes pratiques en réponse à la pandémie sous 18 catégories socio-économiques. Le rapport suggère également un certain nombre de recommandations politiques dans ces catégories en vue de soutenir une reprise durable et résiliente dans les pays membres de l'OCI.
Les impacts de la pandémie de COVID-19 dépendent principalement des conditions sociales et économiques pré-pandémiques ainsi que des capacités techniques et financières des pays, et varient donc selon les économies, les sociétés et les pays. En général, la pandémie a entraîné une mortalité et des hospitalisations massives, a freiné la croissance économique, a annulé une grande partie des progrès mondiaux en matière de réduction de la pauvreté et a eu un impact négatif sur les perspectives en matière de santé et d'éducation. Les pauvres et les groupes vulnérables, notamment les femmes, les jeunes, les travailleurs migrants et les travailleurs du secteur informel, ont été les plus durement touchés par les mesures prises pour enrayer la propagation du virus.
Le bilan sans précédent de la pandémie sur la santé et la prospérité des populations a simplement reflété l'ampleur de l'impréparation du monde à de tels chocs systémiques. Les gouvernements des pays membres de l'OCI et d'autres pays doivent relever les défis posés par la pandémie sur plusieurs fronts tout en essayant de maintenir un équilibre entre les restrictions imposées pour freiner la propagation de la maladie et les efforts destinés à éviter tout dommage supplémentaire aux activités socio-économiques. Néanmoins, la gestion efficace de la pandémie dépasse les réponses nationales, surtout dans le contexte des perturbations généralisées du commerce international, du tourisme et des investissements.
Malgré les progrès réalisés dans la mise au point d'un vaccin, la transformation rapide de la pandémie en une crise mondiale multidimensionnelle est certainement un rappel fort pour les décideurs politiques et la communauté mondiale de donner la priorité aux mesures visant à réduire les vulnérabilités et à renforcer leur résilience aux chocs futurs. Les mesures de soutien temporaires mises en œuvre par les gouvernements au cours des deux dernières années commencent à expirer, les ressources disponibles pour les interventions à court terme ayant tendance à s'épuiser. Il est désormais impératif de se concentrer sur les réformes structurelles à long terme pour mieux reconstruire et être mieux préparé aux prochains chocs. Dans cette optique, le rapport propose un certain nombre de recommandationspolitiques s'inscrivant dans une perspective à plus long terme visant à préparer les pays de l'OCI à la crise future, à renforcer leur capacité à résister ou à absorber les chocs, à en atténuer les effets potentiels et à y répondre plus efficacement.
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