Ce rapport présente le résultat de la collaboration de deux ans entre SESRIC et le Centre pour l'Economie Islamique de l'Université Islamique Internationale de Malaisie (IIUM) sur un projet de recherche qui a porté sur trois pays de l'OCI à savoir, la Malaisie, l'Indonésie et le Bangladesh. Le projet de recherche visait à développer un modèle de microfinance Islamique intégrée basée sur le Waqf afin d'optimiser l'utilisation des ressources combinées du Waqf et les institutions de microfinance Islamiques dans les pays de l'OCI en vue de renforcer l'efficacité du FMI et ceux des institutions du Waqf pour répondre aux besoins socio-économiques de la société, en particulier grâce à des programmes efficaces de lutte contre la pauvreté .
Le rapport se compose de quatre sections principales. La première section donne un bref aperçu de la pauvreté dans les pays de l'OCI, les programmes de lutte contre la pauvreté en Malaisie, en Indonésie et au Bangladesh ainsi que d'examiner le potentiel de Waqf comme une autre source viable de financement des institutions de microfinance dans ces trois pays de l'OCI sélectionnés. La deuxième section présente le modèle de la Microfinance Islamique basée sur le Waqf Intégré (IWIM), qui comprend six composantes, à savoir ceux du Waqf, la microfinance Islamique, les ressources humaines, le Takaful, le financement de projet et réduction de la pauvreté, et les hypothèses pertinentes. Afin de tester les hypothèses du modèle de l'IWIM dans les trois pays sélectionnés. La troisième section examine la méthodologie de recherche et la quatrième section présente les résultats empiriques. Le rapport se termine par des recommandations politiques.
Le modèle de l'IWIM conceptuel présenté par le rapport est le suivant: l'institution Waqf a été considéré comme l' "organisme de financement», tandis que l'institution de microfinance Islamique comme l' «agence d'exécution» qui offrait des services de microfinance ainsi que des services Takaful et des programmes de développement des ressources humaines de financement. Afin de fournir des variations dans les modes de financement qui ont été jugées plus participative, une cinquième composante, à savoir le financement du projet, à être fournis par l'institution de microfinance Islamique, a été ajoutée au modèle. En outre, vers la promotion de l'amélioration des connaissances et des compétences des bénéficiaires, les programmes de développement des ressources humaines pourraient faire une exigence de financement supplémentaire. Toutes ces caractéristiques ont été soumises à divers contextes des différents pays étudiés.
Selon le rapport, il y a une forte indication que le modèle de l'IWIM peut être un modèle alternatif viable pour lutter contre la pauvreté. Le rapport réaffirme que la microfinance est une institution importante dans la lutte contre la pauvreté et que la microfinance Islamique apporte une valeur supplémentaire dans le contexte du financement sans Riba. En outre, le rapport indique que le modèle IWIM peut adapter avec succès les institutions de microfinance à surmonter deux défis majeurs, à savoir: fournir un financement à moindre coût et faciliter les programmes de développement des ressources humaines.
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