Les Pays de l'OCI font face à de multiples défis dans la réalisation de leurs objectifs de développement et de réduction de l'écart avec les pays développés; l'un des principaux défis est le sort de vol de capital humain ou ce qui est connu comme la fuite des cerveaux. La fuite des cerveaux sert à céder les pays de l'OCI d'un de leurs ressources les plus importantes qui est un capital humain qualifié.
Le mécanisme par lequel la fuite des cerveaux empêche un pays d'atteindre ses objectifs de développement peut s'expliquer par le concept de cercle vicieux. De la Croix et Docquier (2012) soulignent que si les salaires réels dans le pays d'origine sont faibles par rapport aux salaires réels à l'étranger, alors cela donne une impulsion pour les gens hautement qualifiés à émigrer. Sur cette Base nous pouvons décrire le cercle vicieux de la manière suivante: le niveau de développement dans les pays de l'OCI est inférieure à celui des pays développés; par conséquent, les salaires perçus par les travailleurs qualifiés dans les pays de l'OCI sont inférieurs aux salaires qu'ils peuvent gagner dans les pays développés entraînant ainsi de nombreux travaux qualifiés à émigrer. La perte de travailleurs qualifiés entrave le développement et la productivité des pays de l'OCI à exercer une pression à la baisse sur les salaires qui à son tour conduit à plus d'émigration de travailleurs qualifiés et ainsi de suite. Le cercle vicieux qui vient d'être décrit n'est pas une intuition pure, mais une prise en charge par le travail de Bénassy et Brezis (2013) qui liée les pièges de développement a la fuite des cerveaux.
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